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5 July 2006

Rapport de mise en service du bâtiment "Survivaure"

Rapport de mise en service du bâtiment issu du Programme « Survivaure » en ce jour du 25 Octobre de l’an de grâce 2987.

Par Robert H. Delton, premier officier superviseur en charge des mises en service d’astronefs interstellaires militaires devant circuler au-delà de la PCI 1.

  •  Une modification in situ du système d’attache du cargo de remorquage a été nécessaire pour déplacer le bâtiment sus-nommé « Survivaure » dans le délai fixé par le commandant de l’État Major . La norme GLOSS/HCAT/REF-H4587.8 ne semble pas avoir été respectée par le maître d’oeuvre en ce qui concerne ce système d‘attache, qui correspond à un ancien modèle homologué uniquement jusqu‘en avril 2973. Une information doit être faite au maître d’œuvre pour la remise en conformité du système d’attache pour le remorquage, sous peine d’incompatibilité avec les remorqueurs confédéraux actuellement en circulation dans toute la Grande Ceinture, ceci pouvant poser problème en cas d’incident nécessitant un remorquage en dehors de la zone orbitale terrestre primaire 2.
  •  La manoeuvre visant à mettre en place le bâtiment sur rampe d’inauguration/lancement est terminée. Les dégâts occasionnés par la collision du pont avant contre la paroi 25H du hall d’embarquement n°7 doivent faire l’objet de réparations. Un formulaire RP73 a été remis à cet effet au service des réparations d’urgence du Spatioport CONS/ORB-S1, soumis à validation par les services de Coordination Générale des Travaux. En effet, compte tenu d’un dépassement budgétaire conséquent, au regard du budget normal alloué aux incidents de chantiers de mise en service, il est nécessaire d’avoir une validation de la dépense par les services de la CGT 3. Les dégâts subis sur le bâtiment sont, quant à eux, minimes et ne devraient théoriquement en aucun cas perturber son bon fonctionnement 4.
  •  L’Allumage des moteurs à proto-combustion s’est correctement déroulé. Aucun incident majeur n’est à déplorer. Une vérification des injecteurs hyper entropiques et du circuit de refroidissement principal est à prévoir dans un avenir proche, ces divers éléments présentant des marques importantes de rouille, sans doute dues au stationnement prolongé du bâtiment dans les locaux secondaires de stockage du Spatioport CONS/ORB-S1. Inscription au compte-rendu que le remboursement du véhicule personnel de l’ouvrier Dubonneau, stationné sans autorisation préalable du responsable du site à l’arrière de la rampe de lancement, ne sera pas couvert par l’assurance.
    En conséquence de quoi, le  Survivaure a été rebaptisé, en ce 31 Octobre 2987, NHL2987- SURVIVAURE, en conformité avec la procédure de mise en service des bâtiments militaires décrite à l’alinéa 3 du Code Confédéral de l’Espace, amendé de l’article 27 de la Règlementation Interstellaire Confédérale, relatif à l’identification des astronefs devant circuler au-delà de la Première Ceinture Intérieure, et en accord avec la demande d’inscription du bâtiment « Survivaure » au registre des bâtiments de la flotte NHL du Consortium.
    • 1. PCI : Première Ceinture Intérieure
    • 2. Il faut noter qu’il nous a été impossible d’en informer les responsables du Programme « Survivaure » . Le registre des mines spatiales indique étrangement que 9 directeurs différents ont été nommés sur ce programme, tous décédés dans des circonstances assez obscures
    • 3. Le service en question indique que la réparation est planifiée pour le 31 Août 2989, comme arbitré par l’Amiral Sergei Marekowicz, ex-commandant des forces militaires en exercice, et promu au grade de CGT (NDLR : Coordinateur Général des Travaux) du Spatioport CONS/ORB-S1. Dans l’attente, le hall d’embarquement n°7 sera mis en quarantaine, en référence au procès verbal ref HINST/G.JOK/R371 du tribunal confédéral de Los Mexingrad Alpha-3. Cette décision du Procureur-juge et Avocat de la défense Bradford fût bien accueillie par les familles des victimes de ce regrettable incident.
    • 4. L’expertise donne lieu à des conclusions contradictoires à ce sujet, puisque le cabinet « Parker Young & Ernst Excelture» fait état de "dommages irréversibles occasionnés par effet de contact" au réacteur n°3 situé à l’arrière de l’appareil. Les différents experts confédéraux mandatés par la CGT ont qualifié de "fantaisistes" les conclusions du cabinet, indiquant qu’il était "impossible qu’un réacteur tombe en plein vol" et qu’il fallait "arrêter de se pignoler avec ces fadaises dont l’objectif est de faire cracher au bassinet les contribuables de la confédération du Consortium, et faire baisser leur pouvoir d’achat, alors qu’ils ont certainement d’autres objectifs dans la vie que d’engraisser des consultants au discours alarmiste de sécurité sécuritaire, bon sang de bois !" (sic). Il apparaît qu’après enquête, une étude complémentaire concernant les réparations à prévoir suite à cette collision aurait effectivement été proposée par le cabinet, mais refusée par le comité de direction du Spatioport CONS/ORB-S1, décision applaudie par la CGT.

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