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6 May 2004

La loose

Wladimirrrr Barrrrdarof, éminent sociologue plombier zingueur, poète et réparateur de machines à laver fait partie de cette élite de scientifiques reconnus pour leur génie inénarrable et intarissable, ces génies qu’on admire au point d’avoir envie de leur écraser un marteau sur la tête pendant qu’on leur transperce les yeux avec une fourchette...

Compte-rendu d’une interview de Wladimirrrr Barrrrdarof par E. Stanch pour le New-Ork Times, transcrit par I. Claud :


Stanch : Et bien, tout d’abord, bonjour, monsieur Bardaroff, et merci d’avoir accepté mon invitation.

Wladimirrr : C’est la moindre des choses.

S. : Bien. Vous venez tout juste de publier votre dernier livre : "la loose et son importance au sein d’une famille"...

W. : Effectivement.

S. : Nous souhaiterions que vous nous expliquiez votre vision de cette "loose", son sens profond, sa signification...

W. : Et bien, il faut savoir qu’il existe plusieurs sortes de loose : Tout d’abord, la loose dite puissante, liée à un évenement fâcheux, et que le bonhomme doit se trimbaler durant presque tout le reste de son existence ; genre, par exemple, arriver à son travail en chaussons lapins...

S. : Je signale que vous avez publié à ce propos un ouvrage nommé "la loose au quotidien" qui contient tout ce qu’il faut savoir sur ce sujet.

W. : Merci. Donc, il existe également une autre sorte de loose, dite subite car elle intervient à la suite d’un évenement fâcheux. Dans ce cas-là, elle dure moins longtemps que la loose puissante : entre quelques heures et plusieurs années...

S. : désolé de vous interrompre à nouveau, Mr. Barrrrdarof, mais je tiens à recommander à ce sujet l’un de vos superbes ouvrages, "la loose, cette attaque mordante", qui raconte l’histoire d’un homme subissant la pire honte de sa vie, que je n’expliquerai pas, de peur de gâcher le suspense.

W. : Il n’y a pas de mal, tant que vous me faîtes de la pub. (rires) Ce qu’il faut savoir, à propos de la loose, c’est que c’est un état d’esprit tout à fait étrange et pour le moins spécial...

S. : Ca, vous pouvez le dire !

W. : De plus, il existe plusieurs étapes dans la loose : si je dis, par exemple, que vous avez renversé votre café sur votre pantalon avant l’interview, ce sera un événement de peu d’importance pour vous, mais d’une répercussion sans précédent sur votre carrière.

S. : C’est... très... sympathique...

W. : Je sais. Enfin, la dernière chose qu’il faut savoir à propos de la loose, c’est que, pour l’affronter, il faut toujours avoir à sa portée une petite répartie cinglante pour répliquer, ainsi que des amis pour rire de cette répartie. Par exemple, dîtes-moi quelque chose de gênant pour moi...

S. : D’accord. Vous puez comme un chameau.

W. : C’est votre propre odeur que vous sentez.

S. : J’ai compris le principe, je crois.

W. : C’est ainsi que l’on peut se protéger contre ces petits tracas du quotidien que sont la loose puissante et la loose subite.

S. : Bon, je rappelle donc que le dernier ouvrage de Wladimirrrrr Barrrrdarof, "La loose et son importance au sein d’une famille" est disponible aux éditions Granier et qu’il y a une faute à la page 32...

W. : Je rappelle à titre indicatif que Mr. Stanch est mon correcteur...

S. : Vous êtes très fort ! Enfin, je suis heureux de vous avoir reçu ici et vous souhaite une bonne journée.

W. : Bonne journée à vous aussi, et votre braguette est ouverte.


Un article débile... un de plus... offert gracieusement par funRAM, spécialiste en marmite et professeur de philosophie...

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